Les six articles qui suivront
vous conteront mon voyage de six jours en Finlande, rapidement à Helsinki puis
en Laponie. Si le voyage solitaire me procure un bonheur certain, un sentiment
de liberté peu commun, je suis cette fois accompagné de Marion, amie de longue
date maintenant. En effet, si on s’intéresse à l’origine de ce voyage, il nous
faut remonter à 2010 et le début de la classe préparatoire. C’est dans la
charmante et agréable ville de Nantes que je rencontre Marion, fraichement
débarquée de Vendée dans la capitale de l’Ouest, quittant la campagne (dont je
pourrais aisément décrire les qualités #BremSurMer) pour venir à la ville.
Après deux ans de prépa bien marrante (eh oui !), c’est par un concours de
circonstances improbable (pléonasme volontaire) que nous intégrons tous les
deux l’EMLYON. On rempile donc sur trois années à se côtoyer, parfois éloignés
par ces études certes communes. En parlant de ces dernières, elles nous
entrainent en ce moment même en échange à Copenhague pour sa part, à Oslo pour
la mienne.
Marion rêve depuis toute petite
de voir la Laponie, faire du chien de traîneau et voir les aurores boréales.
Voilà somme toute des rêves sains. Face à la proximité géographique de sa
position actuelle, elle lance un appel au voyage collectif sur le mur Facebook
(bientôt du langage commun) de notre promotion de classe préparatoire. Nous
avons tous gardés contact après deux années de prépa, comme je l’ai
précédemment fait remarquer, marrantes mais surtout marquantes. Malheureusement,
le manque de réactivité, la distance, les indisponibilités professionnelles et
étudiantes empêchent onze des treize membres du groupe de répondre à l’appel.
Etant en Norvège, toujours ouvert à un nouveau voyage, je mets vite un petit
jeton sur l’opportunité.
Tout lecteur attentif et
scrupuleux, maintenant averti, aura compris que la finalité était un voyage entre
vieux amis de prépa. Mais les circonstances ont entrainé des retrouvailles
entre Marion et moi. Et c’était un véritable plaisir. Face à l’aspect métaphorique,
féérique et symbolique de la région (aurores boréales, rennes, Père Noël,
chiens de traineau, cercle polaire arctique), le lecteur indélicat serait tenté
d’y voir de la romance, qu’il ne se fourvoie pas, il n’y avait rien de
romantique ni de vaguement passionnel, si ce n’est un respect commun. Nous
partageons en effet une certaine philosophie de vie, que vous pourriez décrire
comme du Carpe Diem, ou du Hakuna Matata pour les moins érudits, voire encore
du balaiscouille pour Claude Makelele (orthographe servant le propos). Il en
découle une inclination commune à prendre des décisions rapidement et
unanimement avec la certitude qu’elles sont justes et pour le mieux. Le tout
débouchant sur une satisfaction générale quant à l’occupation du temps et de l’espace.
MARION |
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