Nous quittons la région d’Inari à
7h du matin car 3h de route nous séparent de Rovaniemi, capitale de la Laponie
où nous devons rendre la voiture avant 11h. La route se fait d’abord de nuit
puis sous la pluie et un ciel gris qui n’éclaire pas vraiment plus le paysage.
Pas d’arrêt en chemin cette fois ci, mis à part un plein de la voiture à
mi-parcours. Nous rendons la voiture sans souci malgré le fait qu’elle soit
couverte de boue sur tout l’arrière. Mon avion est à 15h et Marion reste dormir
à Rovaniemi et ne repart donc que demain pour Helsinki. Elle décide d’attendre
avec moi à l’aéroport puisque de toute façon il pleut et il n’y a rien à faire
à Rovaniemi. Et surtout parce que l’on a repéré un buffet à volonté à 9.70€. Vraiment
si vous avez le choix entre manger dans Rovaniemi ou à l’aéroport,
choisissez l’aéroport on y mange bien et
pour pas cher. Et on a le wifi !
Le reste du temps, on regarde nos
photos respectives, on geek sur nos portables, je regarde mes émissions de
cinéma du week-end, et puis je finis par m’envoler pour Helsinki. J’arrive à
Helsinki à 17h et mon avion pour Oslo est à 7h du matin le lendemain, n’ayant
pas réservé de chambre d’hôtel, je décide de dormir à l’aéroport mais d’aller
quand même dans Helsinki pour passer le temps. En deux temps trois mouvements,
je me retrouve dans le quartier de Kallio, dans le même bar que 4 jours
auparavant, en train de boire une pinte à 2.5€. J’écris le résumé de ce voyage,
je lis La Nausée de Sartre, et j’enfile les pintes comme de l’eau de source, il
faut dire qu’il m’est impossible de le faire à Oslo. Voyant que j’écris dans un
carnet, un finlandais me demande « Do you write a book ? », ce à
quoi je réponds « No it’s a diary », et là ce dernier me
dit « Oh so you jerk off on your life » (avec le geste de la
branlette). J’avoue que cette dernière remarque me fait bien rire, surtout
qu’elle n’est pas complètement fausse… A 21h45 (une heure de décalage), je
prends ma 5ème pinte devant Arsenal – Bayer Munich et j’assiste à la
défaite inattendue des Bavarois, les Gunners, malgré une possession de balle de
30% je crois, ont réussi à faire tomber l’ogre. Dans le même temps, je discute
avec 3 jeunes filles, une blonde Sofia, une brune Sade, et une châtain Piritta
(entre 18 et 19 ans) qui m’ont adressé la parole. La dernière, Pirrita, a passé 10 ans de sa vie dans une école
francophone et prend plaisir à s’exercer en français.
Je quitte le bar à 00h30 et je
pars dormir à l’aéroport… This is the end !
PS : Si mes articles visent plus le réalisme et l'exhaustivité des faits, je vous conseille l'article sur le blog de Marion qui est bien plus concis et visent plus le lyrisme et le sentimental. Et puis ses photos sont magnifiques !
PS : Si mes articles visent plus le réalisme et l'exhaustivité des faits, je vous conseille l'article sur le blog de Marion qui est bien plus concis et visent plus le lyrisme et le sentimental. Et puis ses photos sont magnifiques !
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